Henry T. Laurency

Laurency par lui-même (extraits)

De tout temps certaines personnes ont possédé la connaissance de la réalité et de la vie : les initiés des ordres secrets de connaissance. Ces ordres ont été institués parce que tous ceux qui possédaient une connaissance supérieure à celle des puissants devaient la payer de leur vie. Une religion qui torture et brûle ceux qui ont leurs propres idées ; un système politique qui assassine ceux qui le contestent ; une humanité qui ne peut tolérer les vues dissidentes, trop primitive pour percevoir correctement la connaissance et abusant toujours de son pouvoir ; avec tout cela il ne restait plus qu’une solution : réserver la connaissance à une élite qui s’était élevée au niveau où elle pouvait appréhender et comprendre, qui exigeait la clarté, qui avait percé à jour l’absurdité de ce qui était communément proclamé et qui réalisait la nécessité de taire ce qu’elle apprenait.

À propos de moi

Cette présente incarnation est ma septième en tant que philosophe ésotérique. Je suis un très vieil ésotériste, c’est pourquoi je possédais une connaissance latente qui pouvait être réactivée dans cette incarnation à travers les études ésotériques. En tant qu’ancien Pythagoricien, je possédais la science hylozoïque de façon latente. Cependant, en raison de la manière psychologiquement barbare dont la science ésotérique me fut présentée au début (et cela continua exactement comme cela avait commencé), il se passa un temps absurdement long avant que je ne parvienne à me ressouvenir de la science hylozoïque et à atteindre la clarté. Quelques dix années gâchées. […]

Ayant fait l’expérience du traitement systématique par le silence dont ont fait l’objet les deux premières parties de l’œuvre de Laurency (aucun journal ne s’est même donné la peine de rapporter leur publication, encore moins d’en faire la critique), il convient à l’auteur de ces lignes de déclarer avec Schopenhauer : « Ce n’est pas à mes compatriotes, ce n’est pas à mes contemporains, c’est à l’humanité que je laisse mon œuvre à présent achevée, convaincu qu’elle ne lui paraîtra pas dénuée de signification. »

Les œuvres de Laurency

En ce qui concerne les travaux de Laurency, le fait est que le rédacteur, grâce à sa formation philosophique, scientifique, littéraire et également ésotérique pouvait être choisi comme l’outil qui élaborerait, sous guidance, ce système de pensée que Pythagore a estimé souhaitable pour le siècle actuel (1950-2000). L’humanité utilisera peut-être aussi les travaux de Laurency pour obtenir de la clarté au cours du prochain siècle ou du prochain millénaire, et si tel était le cas, rien ne saurait ravir davantage l’écrivain.

Le but des œuvres de Laurency

La présentation par Laurency de la science hylozoïque part des concepts élémentaires de la recherche en sciences naturelles. L’intention est de permettre à l’étudiant d’acquérir une conception logique de la réalité et de la vie. Les symboles ésotériques ont été systématiquement éliminés. D’un autre côté, seuls les faits ésotériques ont été utilisés, de telle sorte que cette présentation ne combat en aucune façon la conception ésotérique fondamentale de l’existence. L’effort a porté sur la simplification du tableau général donné de l’univers et du développement de la conscience. 

Concernant la vision du monde, la mission de Laurency était de donner un compte-rendu rapide de la structure atomique du cosmos et de clarifier la trinité (matière, mouvement et conscience) de l’existence. Il existe deux faits fondamentaux nécessaires à la connaissance de la réalité. Ils n’avaient pas été exprimés clairement jusqu’ici. Quant à la vision de la vie, Laurency devait affirmer que l’existence se conforme strictement à la loi. 

Il fallait également souligner de nombreux autres faits : tels que le sens de l’existence, c’est-à-dire le développement de la conscience des atomes primordiaux (monades) à travers les six règnes naturels et les six royaumes divins de l’évolution ; l’existence de la hiérarchie planétaire, du gouvernement planétaire, du gouvernement du système solaire, etc. La présentation de ces faits balaie un grand nombre d’idées fausses et de superstitions, rétablit le bon sens dans son droit, élimine la spéculation théologique et philosophique et fait apparaître la science hylozoïque dans sa merveilleuse simplicité et son évidence. 

Laurency a considéré comme sa mission de formuler le système mental pythagoricien (en usant de concepts puisés aux sciences naturelles et à la psychologie ésotérique modernes) de telle façon qu’il puisse servir d’hypothèse de travail acceptable pour les philosophes et les scientifiques quand, à un moment donné, ils réaliseront que toutes les spéculations imaginatives de leur ignorance ont échoué. Voici quelque chose que ni les théosophes, ni les anthroposophes, ni les yogis ni les autres occultistes n’ont accompli. On a recherché la plus grande exactitude possible dans la description des processus de la matière et de l’énergie, comme fondement nécessaire de la conception de la réalité.

Les œuvres de Laurency comme introduction à la science ésotérique

La Pierre des Sages et La Connaissance de la Réalité de même que les autres travaux ésotériques de Laurency peuvent être considérés comme une introduction à la véritable science ésotérique, c’est-à-dire aux ouvrages dictés à Alice A. Bailey par le secrétaire de la hiérarchie planétaire, le soi-45 D.K., et publiés sous le nom de cette dernière. Les œuvres de D.K. s’adressent principalement aux disciples de la hiérarchie planétaire, ce qui implique clairement que ces personnes se sont préparées par une connaissance préalable et que les écrits de D.K. ne peuvent être compris par les « non-initiés ».

Comme tout doit paraître nouveau à ceux qui désirent acquérir une connaissance de la réalité, une vision du monde et de la vie complètement différentes des idiologies dominantes en théologie, philosophie et sciences, un système mental élémentaire des faits fondamentaux de l’existence est nécessaire. Sans cette base solide, l’étudiant n’obtiendra pas de vraie clarté. D’immenses domaines de connaissance attendent leur élucidation. 

On a malheureusement vu des lecteurs des œuvres de D.K. répandre autour d’eux des déclarations peu fiables au sujet de leur contenu. L’histoire de la science ésotérique depuis l’autorisation de publication de la connaissance ésotérique démontre la confiance que les gens accordent à leur jugement concernant des sujets qu’ils ne sont pas en position de juger. Ils n’ont pas appris à distinguer les faits des fictions, ni leur propres fantaisies ingénieuses de la véritable intuition. Il faudrait leur conseiller de ne pas se présenter comme des prophètes avant d’être devenus des disciples de la hiérarchie planétaire et d’avoir ainsi rejoint un groupe de conscience collective. Avant cet accomplissement ils devraient se retenir de former leurs propres interprétations, mais se contenter de travailler sur les faits qu’ils ont reçus de la hiérarchie planétaire. La maîtrise du système mental hylozoïque est la condition de ce travail.